Il existe plusieurs sortes de camouflages militaires : le Woodland, le Multicam, le Daguet, le CE, le DBDU, le DPM, le Félin ou encore le Flecktarn. C’est ce dernier qui va nous intéresser aujourd’hui. Il est réalisé avec des petits points de 3 à 6 couleurs. Leur combinaison va mettre en place un tramage qui va rappeler les feuilles et permettre ainsi aux militaires de se dissimuler au sein des forêts et des espaces feuillus.

 

Un camouflage associé à l’armée allemande

C’est en 1937 que le Flecktran fut créé pour distinguer les Wafen-SS des autres militaires allemands. Sa version moderne est mise au point dans les années 70. Les circonstances de cette naissance expliquent surement que le recours à des tenues militaires utilisant le camouflage Flecktarn au sein de l’armée allemande ait dû attendre les années 90.
Depuis cette date, le Flecktarn est le camouflage officiel des militaires allemands. Il se décline en trois versions : arctique, aride et tempérée.

Ce type de camouflage s’adapte parfaitement aux extérieurs composés de forêts et de végétation. Il est très populaire auprès des airsofteurs.

D’autres forces armées utilisent le camouflage Flecktarn pour leurs tenues. On peut ainsi citer l’armée belge, l’armée danoise, l’armée japonaise, etc.

L’origine du camouflage numérique

Cette technique de camouflage a été étudiée par les forces armées américaines. En effet, l’utilisation de petits points permet de créer des camouflages très réussis. Ces études vont privilégier des formes carrées ou rectangulaires au lieu des points.

C’est l’armée canadienne qui mettra au point le premier camouflage numérique. L’influence du Flecktarn y est très présente.

Il est aujourd’hui utilisé au Canada et aux Etats-Unis.

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