Les conséquences du Brexit pourrait bénéficier à la France au sein de l’OTAN
C’est une des conséquences étonnantes du votre en faveur du Brexit survenu en juin dernier. En effet le Royaume-Uni pourrait perdre sa place de numéro 2 au sein de l’OTAN au profit d’un autre pays Européen. Cette information est tirée d’un rapport d’un Think Tank Britannique, le « Royal United Services Institute » (RUSI) qui indique qu’une discussion déjà bien avancée était en cours.
Rappelons que le poste de Commandant suprême adjoint des forces alliées en Europe (DSACEUR) est occupé par la Grande-Bretagne depuis 1951, cet événement serait donc un fait et un indicateur très important pour les sujets de la Reine Elisabeth 2. D’après le quotidien Britannique « Le Times » il semblerait que le grand bénéficiaire d’un tel scénario soit la France qui serait déjà des les starting blocs pour damner le pion au Britanniques.
Des discussions déjà bien entamées avec les Américains
Toujours d’après le Times, les Français auraient déjà débuter les discussions avec les Américains afin de se positionner en face des Britanniques. Citons l’article du Times qui indique que la France a dépêché une « délégation officieuse à Washington afin de convaincre les officiels américains que les Forces armées françaises étaient mieux placées que leurs homologues britanniques pour être un allié privilégié des USA en Europe après le Brexit ».
Si cette information s’avère vrai, il est à souligner qu’en effet un problème risque de se poser avec la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne. En effet le rôle du DSACEUR actuellement occupé par le général Britannique Sir Adrian Bradshaw est de s’assurer que les capacités de l’OTAN soient mises à la disposition de certaines missions des forces de l’Union européenne (EUFOR). Or une sortie de la Grande-Bretagne compromettrait cet effort de coordination.
Reste qu’un risque de bras de fer entre la France et la Grande-Bretagne risque d’éclater sous peu. Le Brexit risque de faire pleuvoir sur la Grande-Bretagne de nouvelles mauvaises annonces dans les semaines à venir, que ce soit économiquement ou militairement.