DCNS va mieux, son bénéfice à bondi en 2016

La DCNS a fait parlé d’elle en 2016, avec notamment le « contrat du siècle » qu’elle a décroché auprès de l’Australie pour le renouvellement de la flotte de sous-marins pour un montant total de 34 milliards d’Euros. Il semble que le groupe aille mieux en 2016. En 2014, DCNS avait indiqué des chiffres en baisse avec un chiffre d’affaire de 3 milliards d’Euros pour un perte nette de 347,3 millions d’Euros, malgré un carnet de commande bien fourni. Des difficultés qui trouvaient leur source par des difficultés liées au projet de réacteur nucléaire de recherche « Jules Horowitz » (dont il a négocié sa sortie auprès de Commissariat à l’énergie atomique) et au programme de sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) « Barracuda ».

Ainsi en 2015 la direction avait décidé d’un nouveau plan de stratégie afin d’améliorer sensiblement la rentabilité de l’entreprise et surtout de permettre à DCNS d’atteindre un chiffre d’affaire de 5 milliards d’Euros d’ici à 2025. Un plan ambitieux qui semblent porter ses fruits au vu des résultats annoncés par l’entreprise cette année.

Un chiffre d’affaire en nette augmentation sans avoir pris en compte la commande Australienne

Le chiffre d’affaire pour DCNS s’est amélioré en 2016 pour atteindre 3.2 milliards d’euros (5% d’augmentation à titre de comparaison) mais surtout une nette amélioration du bénéfice qui a augmenté de 50% atteignant ainsi les 87,5 millions d’Euros. D’après Hervé Guillou, directeur de DCNS : « Les résultats de l’exercice 2016 sont en ligne, pour la deuxième année consécutive, avec les objectifs annoncés en début d’année […] l’amélioration significative de notre rentabilité opérationnelle se poursuit et confirme que nous progressons dans la maîtrise opérationnelle de nos contrats et que notre plan d’amélioration contribue positivement à notre activité ». 

Toutefois il faut nuancer ces résultats car la prise de commande en 2016 représente 2.6 milliards d’Euros (dont 28% à l’international contribuant ainsi à réduire le déficit de la balance commerciale de la France) par rapport à 2015. Une contre-performance qui s’explique par la perte d’un contrat avec le Qatar pour la réalisation de 12 corvettes mais aussi et surtout par le fait que la « méga commande » effectuée par l’Australie n’était pas encore entrée dans les résultats de la société pour l’année fiscale 2016.

 

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