BAE Systems vient de présenter un concept d’usine permettant de faire « pousser » des drones chimiquement
Une vidéo prototype présentée par BAE Systems laisse présager le futur de la construction des drones militaires. La société Britannique vient de présenter un prototype de drone qui pourrait être capable d’être fabriqué à l’aide de cuves chimiques par le biais d’une réaction chimique.
Une équipe d’ingénieurs et de scientifiques du groupe BAE Systems associée à l’Université de Glasgow a imaginé un système inédit de conception chimique et rapide de drones.
Cette idée est pour le moment uniquement disponible sur le papier car cette technologie n’est pour le moment, que le fruit de l’imagination des ingénieurs anglais. A noter que ce projet s’inscrit dans le programme d’Open Innovation du groupe.
Lors de plusieurs séances de « brainstorming » entre ingénieurs, la question principale fut :« comment créer des drones spécialement conçus pour un usage bien précis ? ».
Les ingénieurs ont donc imaginé un système de production de drones opérant à proximité d’une zone de guerre. Ces drones seraient construits très rapidement afin de répondre à des missions spécifiques, notamment à des missions militaires ciblées.
Bienvenue dans la guerre du 21ème siècle
L’idée, séduisante pour les missions militaires, est de pouvoir créer des drones qui seraient fabriqués en fonction des opérations demandées. Par exemple un drone pourrait être plus petit et plus rapide pour effectuer des missions de reconnaissance; un autre drone de taille plus conséquente, pourrait être prédisposé à des missions de bombardements, ce qui permettrait ainsi d’embarquer des charges explosives plus importantes.
Ces drones seraient cultivés en laboratoire à grande échelle, le processus de fabrication pourrait être amélioré au fil des ans passant de quelques années à quelques semaines pour créer ce type de drone.
Nick Colosimo, ingénieur chez BAE Systems, indique : » Le monde de l’aviation militaire est en constante évolution et cela a été vraiment excitant de travailler avec des scientifiques et des ingénieurs extérieurs à l’entreprise, et de voir que des technologies purement britanniques pourraient répondre aux menaces militaires du futur ».
Toutefois pour l’heure, la technologie nécessaire à ce type de prototype n’existe pas encore, ainsi que le reconnait le professeur Lee Cronin de l’Université de Glasgow qui travaille sur ce prototype et qui est confiant dans l’avenir de ce dernier : « Nous avons développé des méthodes pour digitaliser des matériaux synthétiques et chimiques et nous pensons dans le futur pouvoir assembler des objets complexes dans une machine de ce type, ou du moins avec une supervision humaine très limitée ».