Le Noratlas 2501 va reprendre très prochainement du service !
Une information qui a été divulguée par le site Air & Cosmos et qui a de quoi étonner et également inquiéter quant aux ressources disponibles de l’armée Française !
Le Noratlas 2501, un avion qui a fait les beaux jours de l’armée entre 1956 et 1986 vient de reprendre du service dans le but de former les nouvelles recrues parachutistes. Une scène qui était fréquente de voir dans les années 60, des parachutistes du 1er RPIMa (régiment de parachutistes d’infanterie de marine) de Bayonne qui montaient dans des avions Noratlas 2501 pour des sauts d’entrainement et de formation.
L’avion utilisé appartient à l’association « Noratlas Provence », il s’agit du Noratlas n°105, classé « monument historique » et étant le seul exemplaire toujours en état de voler. Généralement ce Noratlas n°105 est plus habitué à voler lors de meeting aérien, mais il participe toujours, malgré ses quelques 13 000 heures de vol au compteur, à des missions d’entraînement au profit des forces armées et également à la DGSE !
Pas une première pour « la grise » !
D’après l’association « Noratlas provence » ce ne serait pas la première fois que « la grise » eut été utilisée pour des vols d’entraînements pour les futurs parachutistes. Déjà en 2012, le Noratlas n°105 a effectué plusieurs vols pour des largages en ouverture automatique et retardée pour le Centre parachutiste d’entraînement spécialisé (CPES) de Cercottes.
Il en est de même pour une mission similaire en 2014 organisée prés de Perpignan pour le compte de la DGSE, toutefois aucune information quant à l’unité pour laquelle elle est intervenue n’a été mentionnée. Pour l’année en cours, le Noratlas a déjà d’autres missions prévues pour le compte de l’armée, il sera de nouveau sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy pour des parachutages OA/OR en septembre.
Le fait que l’armée sollicite ce « vieux coucou » s’explique du fait d’un parc de transport de l’armée de l’air qui est sous tension. Les C-130 ont de gros soucis de turbines, les Transall sont très peu disponibles de part leur âge avancé, et les « Casa » sont actuellement déployés sur les terrains d’opérations à l’étranger.
