Le Pentagon confirme des frappes de l’aviation Américaine à Syrte, en Libye
Alors que daesh commence à connaître de sérieuses difficultés en Syrie et en Irak, l’organisation terroriste subit de nouvelles attaques, cette fois-ci en Libye, dans la région de Syrte ou elle a établi une base avancée de ses troupes.
Le gouvernement libyen d’union nationale (GNA) qui encercle actuellement la ville de Syrte n’a pas boudé son plaisir en annonçant via son premier ministre, Fayez al-Sarra, que les Américains avaient lancé une offensive aérienne contre daesh.
Il semblerait, toujours d’après Fayez al-Sarra que ces bombardements Américains aient procuré de lourdes pertes chez les combattants de daesh. Le Pentagon a par la suite confirmé ces raids effectués le 01 août par le biais de son porte-parole Peter Cook.
Des frappes aériennes qui vont se poursuivre
D’après les déclarations de Peter Cook : « À la demande du gouvernement d’union nationale libyen, les forces armées des Etats-Unis ont conduit des frappes précises contre des cibles de l’EI à Syrte en Libye », précisant au passage que ces frappes allaient continuer et s’intensifier en accord avec le Gouvernement Libyen d’Union Nationale.
La maison blanche a tout de même précisée que ces frappes avaient été autorisées par le président Obama après avoir obtenu une demande officielle Fayez al-Sarraj. Le porte parole de la maison blanche indique : « L’aide des Etats-Unis au pouvoir libyen dans sa lutte contre l’EI se limitera aux frappes et au partage de renseignements et aucun soldat américain ne participera aux opérations terrestres du GNA ».
Ce n’est pourtant pas la première fois que les Américains organisent des raids en Libye, en effet en 2015 des F-15 de l’US Air Force avaient ciblés Mokhtar Belmokhtar, le chef d’al-Mourabitoune, lié à al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). En février dernier, Noureddine Chouchane, un cadre Tunisien de l’organisation djihadiste, connu le même sort à Sabratha.
Ce qui étonne dans cette annonce de frappe Américaine et que dans le même temps, les Français ont subi des protestations de la part du gouvernement de Monsieur Farraj, contre la présence de militaires français aux cotés des troupes du général Khalifa Haftar qui, engagé contre les djihadistes dans la région de Benghazi, refuse de se soumettre à l’autorité du gouvernement libyen d’union nationale. Deux situations qui semblent parfaitement résumer les paradoxes de la situation Libyenne.