Pour les non-initiés, ces 3 activités se ressemblent beaucoup. Il est même fréquent que certaines personnes les confondent. Pourtant, les adeptes de ces 3 activités tiennent à ce qu’elles soient clairement distinguées. Un survivaliste ne fait pas de bushcraft et inversement. Attention cela ne veut pas dire que le survivalisme, la survie et le bushcraft n’ont rien en commun. Elles peuvent même être complémentaires. Mais elles ne répondent pas à la même philosophie et ne s’appliquent pas dans les mêmes situations.
Le survivalisme ou la faculté de survivre sur place
La sédentarité est au cœur du survivalisme. Les survivalistes s’entrainent à être autonomes et à pouvoir survivre en toute indépendance chez eux ou dans un endroit précis. Leur but n’est pas de se déplacer continuellement mais de pouvoir maintenir un cadre de vie où ils se trouvent. Cela passe par l’acquisition de générateurs d’électricité, le stockage de denrées alimentaires non périssables, le traitement de l’eau, la culture , l’élevage, l’achat d’équipements dans des surplus militaires…
Le bushcraft ou l’utilisation des ressources de la nature
Contrairement aux survivalistes, les adeptes du bushcraft n’utilisent aucune technologie. Leur motivation est de vivre en harmonie avec la nature et ce qu’elle leur procure. Ils pratiquent cette activité en pleine nature. Ils savent allumer un feu, construire un abri, trouver de la nourriture en pleine nature.
Le bushcraft et le survivalisme sont deux activités qui peuvent se compléter. En effet, pour une raison tierce, un survivaliste peut être amené à abandonner son refuge. Il devra alors se débrouiller pour mettre en place un nouveau refuge en pleine nature.
La survie ou un déplacement permanent
Lorsqu’on est en mode survie, on tente d’échapper à des dangers. On est amené à être tout le temps en mouvement et à ne pas rester plus de quelques jours au même endroit. On veut sauver sa peau et c’est tout. On utilise donc tout ce qu’on a sous la main : technologie ou nature.
