Une nouveau contrat important en vu pour acquérir des avions de chasse avec l’Inde
Vous le savez très certainement mais l’Inde est depuis quelques années devenu le pays des marchés assez juteux en termes d’équipements militaires. Le récent succès du constructeur Français Dassault avec sa vente d’une trentaine de Rafale n’en est que la démonstration. Il semblerait que l’Inde souhaite refaire des affaires en matière d’armement militaire.
Le 17 Janvier dernier, New Delhi aurait formulé une demande en ce sens afin de se procurer 57 avions de combat multirôle embarqués.
Une décision qui a été prise rapidement par la Marine indienne suite à l’annulation du projet initial, construire ces avions en interne via l’avion de chasse made in India, le Hale Tejas.
Ce projet a été annulé car il semble que la conception même du Hale Tejas ne soit pas à la hauteur des attentes des militaires Indiens. La marine indienne veut pouvoir compter sur un appareil capable d’assurer des missions de défense aérienne, de frappes, de reconnaissance et de guerre électronique.
Un potentiel nouveau contrat pour Dassault et son Rafale ?
Le problème qui se pose à la marine Indienne est qu’avec ces contraintes, les avions de chasse répondant au cahier des charges de la Marine Indienne ne sont pas légion. Autre difficulté supplémentaire, l’appareil devra aussi être pouvoir mis en œuvre depuis un porte-avions STOBAR (Short Take-Off But Arrested Recovery) ou CATOBAR (Catapult Assisted Take-Off Barrier Arrested Recovery). Le souci vient de fait qu’à terme la Marine Indienne doit disposer de 3 porte-avions, dont deux en configuration STOBAR et un troisième en configuration CATOBAR.
Partant de ce constat, les avions pouvant répondre à ces exigences sont restreints. On peut citer les avions F-35B et F-35C de Lockheed-Martin, le F/A-18 Super Hornet de Boeing (voire le F/A-18 Advanced Hornet), le Rafale M de Dassault Aviation, le Su-33 Flanker et le MiG-29K Russe.
Actuellement le MIG-29K Russe est déjà utilisé par l’armée Indienne, toutefois il ne donne pas entière satisfaction, notamment concernant des problèmes techniques récurrents.
On imagine donc aisément Dassault avec son Rafale tenter de ravir ce juteux contrat au nez et à la barbe des américains. En effet le Rafale M pourrait faire l’affaire, ce dernier étant capable de décoller de n’importe quel type de porte-avion, qu’il soit STOBAR ou CATOBAR.