Les responsables de l’armée de Terre viennent de choisir la société Sagem pour renouveler ses drones tactiques

L’armée de terre Française vient de signer un protocole d’accord avec la société Française Sagem afin qu’elle produise les futurs drones qui feront partis de la flotte Française. Une surprise car à l’origine un accord préalable avait été signé entre l’armée de terre et l’entreprise Thales UK afin de fournir un autre type de drone, le Watchkeeper. Ce dernier est un drone qui a été développé sur la base d’un drone Israélien appelé Hermes 450 mis en oeuvre par la British Army.

L’accord préalable était logiquement lié à un contrat entre la France et le Royaume-Uni, la France devait livrer à l’armée Britannique des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) en échange de quoi la France s’engageait à acheter ces fameux drones Watchkeeper. L’idée était également d’améliorer l’interopérabilité et d’offrir des possibilités de mutualisations en terme de maintien en condition opérationnelle (MCO).

Le système de caméra ultra performant proposé sur le Patroller a fait la différence.
Le système de caméra ultra performant proposé sur le Patroller a fait la différence face au Watchkeeper Britannique.

Cependant, afin de remplacer les systèmes de drones tactiques intérimaires (SDTI) les autorités Françaises ont lancé un appel d’offre. Ce dernier a donc mis en concurrence le drone Watchkeeper et le Patroller de Sagem, les autorités Britanniques ont fait de même concernant les véhicules blindés.

Un contrat de 350 millions d’Euros pour Sagem

A la suite de cet appel d’offre c’est donc le constructeur Français Sagem qui a remporté le marché. C’est donc le 20 janvier dernier que l’armée de terre a signifié à Sagem qu’elle avait été retenue pour une contrat estimé entre 300 et 350 millions pour l’achat de 14 drones, 2 systèmes de 5 appareils et 4 appareils réservés à la formation des équipes au sol.

Le drone Harfang utilisé actuellement par l'armée Française
Le drone Harfang utilisé actuellement par l’armée Française et qui doit être remplacé par le Patroller de Sagem.

Pour Sagem c’est une sorte de petite revanche sur son homologue Britannique. En effet lors de la réflexion faite par l’armée pour changer les anciens drones Harfang, le constructeur avait insisté afin de proposer son appareil. Toutefois l’entreprise s’était vu opposer le refus de la part de l’amiral Édouard Guillaud, à l’époque chef d’état-major des armées (CEMA) car le Patroller « ne répondait pas aux besoins de l’armée française ».

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L’usine Sagem ou sont élaborés les drones Patroller

Ce contrat est également une excellente nouvelle pour l’emploi en France, le fait de sélectionner le drone Patroller va permettre de consolider la filière Française mais aussi de créer environ 300 emplois directement liés à ce contrat d’armement. Notons que 80% du drone Patroller est assemblé en France.

Pour plus d’information sur ce drone Patroller, vous pouvez vous rendre sur le site du constructeur Sagem à l’adresse suivante. 

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