Parmi tous les forts érigés pour protéger la rade de Boulogne, seul le fort d’Ambleteuse est encore debout. Ce monument historique fait partie de l’histoire militaire de notre pays. Or il a besoin d’importants travaux de rénovation que la participation de l’Etat, le mécénat Total et les dons actuels ne permettent pas de financer. En tant que passionné de l’histoire militaire française et distributeur de produits de surplus militaire, il est normal que StockUs, par l’intermédiaire de son blog, relaie l’appel aux dons fait par l’Association des Amis du Fort d’Ambleteuse.
L’histoire du fort d’Ambleteuse
Aussi connu sous le nom de fort Vauban, fort Mahon ou fort Vauban d’Ambleteuse, ce monument a été érigé sur ordre de Louis XIV, en 1680. Il s’agit d’une construction du marquis de Vauban, notamment connu pour la qualité de ses constructions militaires et de ses fortifications.
A marée haute, la mer entoure le fort d’Ambleteuse qui n’est accessible à pied que lorsque l’eau se retire. C’est le dernier des forts assurant la protection de la rade de Boulogne (entre Cherbourg et la Belgique) encore debout.
En 1965, il est classé monument historique. En 1967, l’Association des Amis du Fort d’Ambleteuse se crée et l’achète pour un franc symbolique. Depuis, elle en assume les charges, la restauration et le fonctionnement. Auparavant, une première restauration avait été effectuée par des particuliers dans les années 30.
Les besoins actuels
Les tempêtes de 2015 et 2017 ont fait des dégâts. Alors que la tour carrée prend appui sur du grès, les remparts circulaires ont été construits sur de l’argile. Les intempéries ont provoqué des chutes de certains morceaux et une cuvette s’est formée au pied du fort. Il faut donc la combler avec des enrochements qui seront noyés dans du béton (sans que cela ne dénature le site).
Pour cela, une procédure d’urgence est en cours. Les travaux auront lieu après les journées du patrimoine. L’Etat va en financer la moitié. Total va également participer sous forme de mécénat. Les dons que reçoit l’association vont également être utilisés. Malheureusement, pour l’instant, la somme nécessaire à ces travaux n’est pas encore réunie.
Crédit photo : Alain Wibert