Le ministre de l’intérieur annonce la création de 4 nouveaux PI2G en 2016
C’est lors de ses vœux à la Gendarmerie que le ministre a indiqué la création de 4 nouveaux pelotons PI2G. Pour rappel le premier PI2G fut crée en 2004 à Toulouse, un second vit le jour à Orange en Août 2008, puis un troisième en Août 2012 à Dijon. Les Pelotons d’Intervention interrégional de la Gendarmerie nationale (PI2G) compte environ 30 militaires sélectionnés et formés par le GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale).
Leurs missions vont du forcené retranché dans sa maison, aux terroristes mais aussi à la lutte contre le grand banditisme ou le transfert de détenus considérés comme dangereux. Dans ses vœux, le ministre a ainsi indiqué que 4 nouvelles unités seront stationnées à Nantes, Tours et Reims, une quatrième unité, appelé Groupe de peloton d’intervention Outre-mer (GPIOM) sera basée à Mayotte.
D’après Bernard Cazeneuve : « la gendarmerie joue un rôle fondamental grâce à son maillage territorial, à sa capacité d’analyse et de recueil du renseignement, à ses compétences en matière judiciaire et d’intervention, à son organisation spécifique placée sous un commandement unique qui lui permet de monter rapidement en puissance en cas d’attaque terroriste »
De sérieuses menaces terroristes au niveau Européen
Monsieur Cazeneuve a indiqué par ailleurs que le niveau d’alerte terroriste était à un niveau extrêmement élevé et que : « cellules disséminées dans plusieurs pays européens et susceptibles de planifier un attentat de façon concertée et que des risques liés à des comportements d’imitation de la part d’individus qui répondent aux mots d’ordre de Daesh (État islamique ou EI) en attaquant nos concitoyens sans nécessairement s’inscrire dans un réseau formel » .
S’agissant d’un attentat coordonné au niveau Européen, un responsable de la lutte antiterroriste a indiqué auprès de l’AFP qu’un attentat ressemblant à un 11 septembre Européen était envisagé par les terroristes et que les terroristes « travaillent » sur ce type de scénario catastrophique.
Ce même responsable d’ajouter : « Nous assistons actuellement dans les régions tenues par Daesh au recrutement de groupes de jeunes Européens, à leur entraînement, dans le but de les renvoyer frapper dans leurs pays d’origine …) Ils ont les faux papiers nécessaires, la maîtrise de la langue, des lieux, des armes. Nous en arrêtons beaucoup, mais il faut le reconnaître, nous sommes submergés par le nombre. Certains passeront. Sont déjà passés ».