Fait rare : lors d’un entraînement un avion de l’armée de l’air a sectionné involontairement une ligne à haute tension reliant les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques.
Mercredi dernier, lors d’un exercice de largage de parachutistes, un avion de transport militaire Transall, a sectionné involontairement une ligne à haute tension, sur la commune d’Omex.
Ce type d’incident est rarissime, heureusement aucune victime n’est à déploré car ce secteur de montagne n’est guère peuplé. Pas plus dégâts sur l’appareil, qui a pu se poser sans encombre à l’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées, distant d’une vingtaine de kilomètres.
Le colonel Olivier Celo a déclaré à l’AFP. « Ce jour, aux environs de 13H00, un avion Transall de l’Armée de l’air a sectionné une ligne à haute tension sur la commune d’Omex (Hautes-Pyrénées) lors d’un vol d’entraînement ».
Le gestionnaire du réseau électrique à haute tension RTE de la région a de son côté précisé que « La rupture de la ligne, survenue dans une zone de haute montagne, n’a pas eu de conséquence sur l’alimentation électrique ». Et d’ajouter que la ligne à 225.000 volts, qui relie les communes d’Os-Marsillon (Pyrénées-Atlantiques) et Pragnères (Hautes-Pyrénées), a été « immédiatement mise hors tension après l’incident ».
Une équipe et un hélicoptère de RTE ont été dépêchés sur place pour « mettre en place un périmètre de sécurité le temps nécessaire à la réparation de la ligne ».
En quatre ans, on relève deux autres incidents similares pour des avions de l’armée de l’Air :
- en décembre 2012, un Mirage 2000 de la base aérienne d’Orange avait sectionné une ligne de 225.000 volts à Saint-Geniez, près de Sisteron. Cet incident n’avait pas eu de conséquence sur l’alimentation électrique du secteur.
- en juin 2014, lors d’une mission d’entraînement dans les environs de Grenoble (Isère), le leader d’une patrouille de 2 Mirage F1 a coupé deux câbles à 225.000 volts d’une ligne électrique haute tension. De même, cet incident n’avait pas engendré de coupure d’électricité.
