L’intervention militaire de la France et du Royaume-Uni sévèrement critiquée dans un rapport parlementaire Britannique

C’était il y a 5 ans, le 20 octobre 2011, le colonel et dictateur Kadhafi était capturé par les rebelles de Libye et lynché et mis à mort par une foule assoiffée de vengeance.

Après 42 ans de règne, la Libye pouvait enfin espérer en un avenir plus radieux. Toutefois la chute du régime de Kadhafi n’aurait jamais pu voir le jour si une coalition de pays occidentaux n’avaient aidé les rebelles Libyens.

C’est ainsi qu’en mars 2011, sous couvert d’une résolution des Nations-Unies (résolution 1973) une coalition internationale engage des opérations militaires en Libye : bombardements des positions des troupes loyalistes, instauration d’une zone d’exclusion aérienne.

Deux pays et plus particulièrement deux dirigeants ont mené ces opérations, le président Sarkozy pour le compte de la France et le premier ministre Britannique David Cameron.

Un rapport parlementaire qui accable Sarkozy et Cameron

En Juillet 2015, les parlementaires Britanniques ont décidé de lancer une enquête afin dévaluer précisément les décisions qui ont motivé David Cameron a passer à l’action. Cette enquête a donné un rapport complet qui a été rendu publique hier. La conclusion de ce rapport est particulièrement critique qui souligne a quel point l’intervention Franco-Britannique a été un désastre.

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La libération de la Libye en mars 2011.

D’après les députés Britannique, David Cameron est « le responsable final de l‘échec à développer une stratégie cohérente en Libye ». Toujours d’après ce rapport, les députés ont estimés que Londres « n’a pas pu vérifier la menace réelle que le régime Kadhafi faisait peser sur les civils […] (Le gouvernement) a échoué à identifier les factions islamistes radicales au sein de la rébellion ».

La conclusion pour les élus Britanniques est que « La stratégie du Royaume-Uni fut fondée sur des postulats erronés et sur une analyse partielle des preuves ». Monsieur Cameron a indiqué qu’il ne pouvait se rendre auprès des parlementaires Britanniques pour cause d’un emploi du temps chargé.

guignoslMais la plus grosse charge de la part des parlementaires Britanniques vise l’ancien président de la république Française, Monsieur Sarkozy. Dans ce rapport est cité un échange entre les responsables du ministère américain des affaires étrangères et des membres des services de renseignement français. Cet échange appuie sur les réelles motivation du président Sarkozy « Accéder au pétrole libyen – Accroître l’influence de la France en Afrique du Nord – Servir son propre intérêt politique en France – Fournir à l’armée française l’occasion d’asseoir sa position dans le monde – Couper court aux ambitions de Kadhafi visant à supplanter la domination de la France sur l’Afrique francophone”

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Bernard Henri-Lévy eut une influence considérable auprès du président Sarkozy.

Le rapport s’appuie également sur les recherches du professeur George Joffé qui précise « les décisions du président français ont été dictées par des groupes d’opposants libyens en exil appuyés par de intellectuels français mus par la volonté de changer les choses en Libye ». 

En résumé l’ancien président de la République Française aurait décidé de s’aventurer en Libye non pas pour des raisons « Humanitaires » comme il l’a toujours soutenu, mais uniquement sur les conseils de groupes opposants à Kadhafi et à un « intellectuel » que l’on reconnaîtra tous en la personne de Bernard-Henri Lévy …

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