L’US Army est en train de tester auprès de ses soldats RAMBO : un lance-grenades fabriqué intégralement à l’aide d’une imprimante 3D

La révolution des imprimantes 3D est en marche et ce depuis quelques années maintenant. Or nous n’avions pas vu encore cette technologie débarquer sur les armes, ce qui fut le cas en 2013 par le fait de Cody Wilson, un jeune étudiant Américain qui avait réalisé un pistolet de 9mm uniquement fabriqué à l’aide d’une imprimante 3 dimensions. Ce pistolet, surnommé « Liberator » par son créateur avait divulgué sur Internet, et les plans pour le fabriquer via une imprimante 3D avaient été mis à disposition des internautes.

Depuis, ce jeune étudiant Américain a crée l’entreprise proposant à la vente le produit « Ghost Runner », permettant ainsi de fabriquer un boitier de culasse d’un fusil d’assaut de type AR-15. Le seul souci de projet initial que fut le « Liberator » est qu’il ne proposait pas des performances similaires à celles d’une pistolet classique. C’est avec cet handicap que les équipes de l’armée Américaine ont commencé à réfléchir à un lance-grenades intégralement fabriqué par imprimante 3D.

RAMBO : lance-grenades de 40 mm fabriqué via une imprimante 3D

Ainsi l’armée Américaine a travaillé le concept et a dévoilé le projet RAMBO (Rapid Additively Manufactured Ballistics Ordnance). Compilant ainsi 50 pièces intégralement réalisées via une imprimante 3D, le projet RAMBO a vu le jour récemment. Le canon et le récepteur ont été obtenus par frittage laser de métal, un procédé qui consiste à chauffer le métal présenté sous forme de poudre afin d’obtenir son point de fusion, le matériel se solidifiant lors de son refroidissement.

Le résultat obtenu aura pris au total 70 heures pour réaliser l’impression des 50 pièces nécessaires à ce lance-grenades, et 5 heures de plus pour l’usinage et les finitions de l’arme en question. Les grenades issues de ce lance-grenades, de type M-781 ont également été crée par l’imprimante 3D. Suite à ce développement, l’ARDEC (Armament Research, Development and Engineering Center) a indiqué que les premiers tests effectués ont été plus que concluant, indiquant que les 15 tirs effectués se sont tous parfaitement déroulés sans usure de l’arme.

Les 50 pièces nécessaires à la fabrication du RAMBO.

Il faudra encore de nombreux tests à l’ARDEC afin de valider définitivement ce nouveau procédé de construction, notamment en terme de durée de vie de l’arme. L’atout est important pour l’industrie de l’armement, en effet il sera encore plus rapide aux ingénieurs de l’armement de proposer des prototypes d’armes en réduisant drastiquement le temps de fabrication, entre plusieurs mois voir années actuellement, contre quelques jours avec l’imprimante 3D.

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