Une opération du GIGN mis à mal à cause des réseaux sociaux

L’affaire s’est déroulée dans la nuit du 07 ou 08 Février 2017 dans la commune de Chaulgnes dans la Nièvre.

L’affaire débute avec l’enlèvement et la séquestration d’un jeune homme de 23 ans. Trois individus ont débarqué au domicile familiale du jeune homme afin de rembourser une dette d’argent que le jeune homme avait probablement contracté sur une sombre affaire de stupéfiant. Les 3 individus ont ainsi « capturé » le jeune homme et récupéré 500 Euros en liquide auprès de la mère du jeune homme ainsi qu’un chèque de 3000 Euros.

Rapidement la mère de famille prévient la gendarmerie qui a immédiatement ouvert une enquête pour séquestration et extorsion aggravée avec une arme. Dans la foulée les membres du GIGN ont été immédiatement dépêché sur place, les forces de l’ordre ayant vraisemblablement une idée de la dangerosité des ravisseurs. Ainsi quelques heures après le premier signalement de cet enlèvement, le GIGN a bouclé le centre ville de Nevers.

Les réseaux sociaux et un journal local lâchent l’information

Mais les membres du GIGN n’avaient pas pris en compte les réseaux sociaux. En effet avec le bouclage de la ville de Nevers, de nombreux internautes se sont inquiété d’un tel déploiement et ce qui devait arriver arriva : l’un des ravisseurs a été mis au courant de l’opération en cours via Facebook. Ce n’est finalement que quelques heures plus tard que le jeune homme kidnappé a été retrouvé par les forces de l’ordre.

Le parquet précisant : « Il a pu nous contacter et nous avons pu le récupérer en vie, vers 21H15 à la gare de Nevers ».

Le parquet a également précisé que la victime a reçu des coups et devait passer des examens pour voir l’étendu des blessures reçues. Malgré tout, le journal du centre, que les Gendarmes incrimine être à l’origine de la fuite nie en bloc toute responsabilité. D’après son rédacteur en chef, Jean-Philippe Bertin, livrant son récit auprès de l’AFP : « Le journal a diffusé l’information peu après 19 heures, quand l’opération était en passe de se terminer […] nous n’avons en aucun cas mis en échec une opération du GIGN ». 

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